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Vanity 6 est un trio féminin créé par Prince en 1981/82, et qui est composé de Vanity, Brenda et Susan. Le groupe a fait paraître un unique album studio, éponyme, le 11 août 1982 soit 14 jours avant l’album What Time Is It ? de The Time, et un peu plus de deux mois avant la sortie de l’album 1999.

1982 vanity6 band

Genèse du groupe[]

Après le succès du premier album de The Time rencontré à l’été 1981, Prince fut enthousiasmé à l’idée de produire d’autres groupes ou artistes pour lesquels il pourrait assurer la production, l’écriture, et la direction artistique, et ainsi libérer son trop plein de créativité sous diverses identités. En contrepoint de The Time, qui s’offre comme un groupe masculin de R&B/funk, l’idée d’un groupe de filles est rapidement explorée et la première proposition en ce sens provient de André Cymone, le bassiste et ami d’enfance de Prince.

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Les Mary Jane Girls de Rick James

Dès le départ, l’idée est que le trio féminin se produise en lingerie fine et chante des textes provocants. L’objectif est de divertir et de montrer une attitude plutôt que d’avoir recours à de réelles musiciennes et chanteuses. En tant qu’inspiration, on peut imaginer que les groupes Parlet (un dérivé du collectif Parliament-Funkadelic de George Clinton) et les Mary Jane Girls  (choristes de Rick James) qui officiaient déjà depuis 1978-79, ont été déterminants dans la création de l’identité du groupe.

The Hookers[]

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Jamie Shoop

Un prototype des Vanity 6 est assemblé durant l’été et l’automne 1981 en regroupant Jamie Shoop ainsi que Susan et Loreen Moonsie, sous le nom de The Hookers (« les catins »). Jamie Shoop est l'assistante personnelle de Steve Fargnoli assurant depuis quelques années la liaison entre le trio de managers Cavallo, Ruffalo & Fargnoli et Prince. Ce dernier souhaitait que le groupe de filles soit multi ethnique. Jamie est une femme blanche, blonde, grande et avenante, mais elle n’a aucune ambition dans le show business ni d’expérience préalable de chanteuse. C’est le cas également des sœurs Moonsie, originaires de Trinidad et Tobago. Susan est la petite amie de Prince plus ou moins occasionnelle. Sa sœur ainée Loreen est intégrée au groupe, une situation probablement provisoire en attendant de trouver la candidate idéale.

Images

The Hookers

Le musicien Questlove a dévoilé en 2016 des photos jusqu’alors inédites du groupe The Hookers, où l’on voit Jamie, Susan et Loreen en sous-vêtements sur des poses suggestives. Jamie tient une cigarette, ce qui semble démontrer que le personnage développé plus tard pour Brenda était imaginé dès le départ. Susan est déjà affublée de sa combinaison de dentelle blanche et fait office de lolita. Une photo montre les 3 filles devant un panneau bicolore qui ressemble déjà beaucoup au graphisme que l’on retrouvera sur l’album des Vanity 6.

Le projet de The Hookers est pris très au sérieux par Prince qui enregistre pas moins d’une douzaine de titres durant l’été et l’automne 1981. Certains morceaux sont des démos chantées par lui,  à titre de guide vocal pour l’interprète principale du groupe, et d’autres sont directement enregistrés avec Jamie Shoop et Susan Moonsie. Il semble que Loreen n’ait jamais participé aux sessions studio. Jamie et Susan alternent : quand l’une est au chant principal, l’autre fait les chœurs.

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The Hookers

Les plus anciens morceaux enregistrés pour The Hookers sont ceux chantés par Susan, on trouve dans cette catégorie Make Up et Drive Me Wild. Les sessions de l’été 1981 ont également produit les titres Wet Dream, Jealous Girl et I Need A Man chantés par Jamie Shoop, et seul le titre Wet Dream sera révisé avec Vanity pour l’album des Vanity 6. Les deux autres titres seront toutefois retravaillés plus tardivement, en 1987-88, pour un projet non abouti avec Bonnie Raitt.

Les sessions se poursuivent avec d’autre titres enregistrés au fil de l’eau dans le studio de la maison de Kiowa Trail : Gym Class, Mink Kitty Kat, Money Don’t Grow On Trees, Pizza, et Vagina sont candidates pour le projet The Hookers. Pizza qui serait un titre dans lequel une fille jalouse va battre sa rivale jusqu’à ce que son visage ressemble à une pizza. Les versions chantées par Prince de Money Don't Grow On Trees et Vagina sont parues sur l'album 1999 Deluxe en 2019. La découverte de ce titre dans cette édition montra que le morceau n'est pas directement relatif aux Hookers, mais décrit une personne appelée Vagina, "moitié-fille, moitié-garçon".

Le projet The Hookers est mis en sommeil lorsque Prince embarque pour la tournée Controversy en novembre 1981. Le 25 janvier 1982, Prince est présent à la cérémonie des 9èmes American Music Awards. Il n’est pas nominé mais figure parmi les invités. Une actrice et modèle se faisant alors appeler D. D. Winters est également présente ce soir-là. Elle a tapé dans l’œil de Rick James, qui se produit sur scène pour son succès Super Freak, mais c’est Prince qui l’aborde dans un couloir en lui proposant d’échanger leur vestes. Il se trouve que la taille des vestes correspond exactement, et Prince voit en Denise Matthews, son véritable nom, comme un double féminin. Quelques jours plus tard, il lui propose de l’accompagner pour les dates restantes de la tournée Controversy. Il ne sut pas qu’elle était chanteuse jusqu’au jour où il l’entendit fredonner et lui proposa d’intégrer le groupe des Hookers en remplacement de Jamie Shoop qui n’avait pas de réelle prétention à y rester. Prince proposa que Denise prenne le nom de Vagina, mais ils s’accordèrent finalement sur Vanity : « je pense que la principale raison à ce choix est que lorsqu’il se regarde dans le miroir, il me voit » dira Vanity.

Après le soundchek de l’un des derniers concerts de la tournée, Prince surprend Brenda Bennett chanter par-dessus une cassette d’une chanson de Stevie Nicks. Brenda est la femme du directeur des lumières du tour, Roy Bennett, et elle officie comme responsable de la garde-robe des musiciens. Prince stoppa la cassette et dit à Bennett : « tu pourrais être l’une des autres catins ! » ce qui ne manqua pas de la surprendre, car elle n’avait pas connaissance du projet musical du même nom. Prince découvre alors que Brenda a déjà une carrière de chanteuse et musicienne derrière elle, ayant participé aux sessions studio de l’album Ken Lyon and Tombstone du groupe country du même nom, en 1973. C’est elle qui suggéra à Prince d’abandonner le nom The Hookers. Le nom choisi pour le groupe devient alors Vanity 6, le chiffre six représentant le nombre de seins des demoiselles.

Constitution du groupe[]

Vanity-6

Vanity 6 est composé de Vanity, Brenda et Susan. Chaque fille a une personnalité qui lui est propre, bien qu’elles soient présentées toutes les trois en sous-vêtements. Vanity est une femme dominatrice et exigeante, Susan est une lolita à la fois naïve et dévergondée, et Brenda une femme mature qui ne se laisse pas faire, elle porte un poignard à la ceinture. Toutes les trois affichent une image à la fois provocante et sexy, sans être vulgaire.

Prince demanda à Brenda de superviser les deux autres filles, de par son expérience dans le show business et ses réels talents de chanteuse. Sérieuse et directive, Brenda avait tendance à être exigeante ce qui ne collait pas vraiment avec les ambitions de Vanity, propulsée au rang de leader du groupe et de petite amie. Susan, de son côté, acceptait tant bien que mal que Vanity prenne sa place dans la vie de Prince. Les séances de travail et de répétitions du groupe n’étaient donc pas aisées. Il y avait aussi des questionnements parmi les musiciens du groupe de Prince et de The Time. Si les filles leur semblaient sympathiques, elles n’étaient pas du tout musiciennes et ils se demandaient parfois ce qu’elles faisaient là.

Au printemps 1982, Prince réussit à signer Vanity 6 chez Warner Bros et assemble rapidement un album. Des sessions studio ont lieu pour les titres Nasty Girl, Bite The Beat et He's So Dull (ce dernier titre étant signé de Dez Dickerson) en mars 1982. If A Girl Answers (Don't Hang Up) et 3 x 2 = 6 furent les derniers morceaux créés pour l’album. Les morceaux Wet Dream, Make-Up et Drive Me Wild furent aussi retravaillés pour incorporer les voix de Vanity et de Brenda.

Vanity 6 (1982)[]

1982 Vanity6 album

Pochette de l'album de Vanity 6

L’album Vanity 6 parait le 11 août 1982. Son succès fut tout d’abord assez modeste, mais il fut progressivement porté par l’engouement du 1999 Tour qui se déroule de novembre 1982 à avril 1983, et durant lequel Vanity 6 assure la première partie, puis par celui de Purple Rain. Il sera certifié Disque d’Or (500,000 exemplaires vendus aux Etats-Unis) en août 1985. Le premier single, Nasty Girl, parvient en 1982 à entrer dans le Billboard Pop en se contentant de la 101ème place, mais du fait de son succès en clubs il obtient la 1ère place du chart Disco / Dance qu’il occupera pendant 4 semaines. C’est le premier titre écrit par Prince qui réalise cette performance. Il est également classé dans le chart R&B/Soul en n°7, en même temps que deux autres compositions de Prince : 1999 pour lui-même et 777-9311 pour The Time. On assiste donc à une sorte de compétition entre artistes et groupes de Minneapolis, qui devient la nouvelle ville en vue sur le plan musical, sans savoir encore que c’est Prince qui est derrière tous ces groupes. L'album obtient la 6ème place du chart Soul et la 45ème place du Billboard 200.

Car tout comme The Time, Prince est totalement absent des crédits du disque bien qu’il soit enregistré à l’ASCAP comme producteur, auteur et réalisateur de l’ensemble de l’album (à part He’s So Dull qui est une composition de Dez Dickerson, If A Girl Answers (Don’t Hang Up) et Bite The Beat qui sont co-écrites respectivement avec Terry Lewis et Jesse Johnson). Son pseudonyme, Jamie Starr, apparaît comme producteur. Les musiciens de l’album sont indiqués comme étant The Time.

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Drive Me Wild, maxi-45T, USA

Musicalement, l’album des Vanity 6 offre un plaisant mélange de disco-funk électronique, de soul et de R&B, proposant des morceaux parfois minimalistes (Make Up, Drive Me Wild, Bite The Beat) comme des titres de R&B/funk accrocheurs (Nasty Girl, If A Girl Answers), une mélodie pop (He’s So Dull) et une ballade gospel (3x2=6). A ce titre, il offre un panorama assez varié de styles que l’on retrouvera en plus évolué sur l’album 1999, dont il est en quelque sorte l’avant-première.

Les paroles ont évidemment attiré l’attention. Dans Nasty Girl que l’on peut traduire par « fille coquine », Vanity propose de jouer à un jeu sensuel teinté de surprises (« tu ne connais toujours pas mon nom, aimes-tu les mystères ? »), ajoutant que « ce soir, je vis un fantasme » et interroge malicieusement « penses-tu que je sois une fille coquine ? ». Elle décrit également ses exigences : « j’ai besoin d’au moins 17 centimètres ! », et accable son amant : « monte, je ne peux plus attendre ». Les autres titres sont dans la même veine, à commencer par Wet Dream (« rêve mouillé ») puis Drive Me Wild ( « rends moi folle »), décrivant une femme s’abandonnant à tout ce que son amant lui demandera. He’s So Dull et Make Up sont toutefois plus gentillets, décrivant des situations plutôt cocasses avec utilisation du mot « purple ». If A Girl Answers (Don’t Hang Up) est un échange téléphonique dans lequel Vanity tente de joindre un certain Jimmy, ayant besoin de sa voiture pour aller à une soirée, mais c’est une autre fille qui décroche. S’ensuit alors un dialogue caustique où par exemple Vanity demande « est ce qu’il est parti sortir les poubelles ? », réponse : « non, c’est ce qu’il faisait avant, maintenant il sort avec moi ». Au milieu du morceau, c’est Brenda qui intervient pour clouer le bec de la fille au téléphone, lui déclamant que le seul genre de mec qui voudrait jouer avec elle c’est celui qui joue avec lui-même, et qui si elle avait de l’argent elle lui achèterait un nouveau visage car elle ressemble à une « affreuse vache». Le plus délirant est que c’est Prince lui-même qui joue le rôle de la fille au téléphone ! Le dialogue est soutenu par une excellente base musicale funky qui rend le morceau très attrayant. L’album se termine par la ballade 3x2=6, dans laquelle il est expliqué que « la meilleure amie d’une femme, c’est sa fierté » et prône l’amélioration de la condition féminine tout en mettant en avant ses attributs, un thème que l’on retrouvera dans des morceaux comme Pussy Control bien plus tard.

1999 Tour (1982/83)[]

En préparation de la tournée 1999 qui débute en novembre 1982, les Vanity 6 donnèrent quelques concerts solo dans de petites salles, à Minneapolis, New York ou Detroit. Ce furent les musiciens de The Time qui assuraient l’instrumentation, une manière pour Prince de les garder sous contrôle alors qu’ils s’ennuyaient parfois entre deux shows. Les membres de The Time n’étaient pas payés pour ces prestations complémentaires. Sur certains shows, à Detroit par exemple, Prince lui-même assurait les parties guitare en étant déguisé sur scène.

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En concert

La tournée qui suit l’album 1999 fut surnommée The Triple Threat Tour car elle proposait 3 artistes/groupes différents dans la même soirée : Vanity 6, puis The Time, et enfin Prince. Elle débute en novembre 1982. Le set de Vanity 6 durait environ 20 minutes et comprenait 5 titres : Make Up, Wet Dream, Drive Me Wild, If A Girl Answers (Don’t Hang Up) et Nasty Girl.  Dans certains cas, He’s So Dull ou Bite The Beat pouvaient être ajoutés au set. Le groupe The Time était caché derrière un rideau rose et un filet, de même que Jill Jones qui prêtait main forte pour les choeurs.

Bien que les Vanity 6 proposaient un spectacle visuellement attrayant, de nombreux reproches ont été faits sur les faiblesses vocales des demoiselles. Certains observateurs ont également déploré le côté « mise en scène » de ce groupe préfabriqué, à une époque où on attache encore beaucoup d’importance à la présence de vrais instruments et véritables chanteurs. En quelque sorte, Vanity 6 est l’un des premiers groupes purement « marketing » connus dans le show business ! En étant ainsi visionnaire, Prince a contribué à créer un monstre bien plus gros que lui et cette tendance marketing va considérablement se développer dans la seconde moitié des années 1980. Malgré les critiques les Vanity 6 ont travaillé durement pour satisfaire leur public, et le groupe est devenu culte au fil du temps, d’autant que leur image gentiment provocatrice est devenue bien peu de chose par rapport à ce qui se passe aujourd’hui.

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He's So Dull, maxi-45T, HOL

Au début de l’année 1983, alors que la tournée se poursuit encore mais marque une pause de quelques semaines, Prince en profite pour travailler sur des remixes et edits pour les singles de Vanity 6 et de The Time, et des clips vidéo sont tournés pour Drive Me Wild et He’s So Dull.

La dernière ligne droite de la tournée voit grandir les frustrations dans pratiquement tous les camps. The Time ne se satisfaisait pas de leur traitement et du fait qu’ils étaient peu impliqués sur les disques, les membres du groupe de Prince craignaient The Time et ne voyaient pas d’un bon œil les Vanity 6, et des tensions apparaissent aussi entre ces dernières. Si Susan, de bon caractère, avait réussi à devenir amie avec Vanity, c’est moins le cas de Brenda. Elevée à la dure au milieu de garçons, Brenda ne se laisse pas faire et des confrontations parfois violentes survenaient entre les deux femmes, au point que les autres musiciens se demandaient parfois si quelqu’un allait en sortir vivant. Une fois, Brenda aurait même attrapé Vanity à la gorge et Prince aurait fustigé Roy Bennett en lui demandant s’il était capable de calmer sa femme.

Un second album inachevé (1983)[]

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Malgré les tensions et un important changement de personnel qui intervient dans The Time, Prince ne se désarme pas et la priorité après la tournée est la préparation de ce qui deviendra le film Purple Rain. Prince et Vanity posent ensemble et font la couverture de Rolling Stone pour leur édition de mai 1983. La popularité de Prince, entrainant derrière lui celle de The Time et de Vanity 6, ne fait qu’augmenter tandis que l’album 1999 atteint le statut de Disque de Platine.

De nombreux morceaux sont créés au printemps 1983, il est parfois difficile de définir s’ils sont prévus pour le film, un futur album, ou un projet annexe. Cependant, il est admis qu’un second album était en préparation pour les Vanity 6. L’un des premiers titres enregistrés pour cela est Moral Majority avec Vanity en voix principale. Les autres morceaux de l’époque sont G-Spot, Sex Shooter, Wet Dream Cousin, Velvet Kitty Kat, Promise To Be True, et Vibrator. Il n’était pas prévu de réutiliser des morceaux du projet The Hookers ou des chutes de studio du premier album, bien que Velvet Kitty Kat pourrait être une évolution de Mink Kitty Kat enregistrée en 1981. Compte tenu de la teneur des morceaux, il était clair que le second album allait poursuivre dans le côté provocateur et sexy. Le titre G-Spot, souvent joué en répétitions par le groupe de Prince à l’époque, traite du « point G » et sera finalement édité par Jill Jones en 1987. Sur l’album des Vanity 6, il était précédé de Vibrator, un long morceau à l’humour graveleux encore une fois, dans lequel Vanity se plaint d’une panne de batterie de son vibromasseur. A l’image de If A Girl Answers (Don’t Hang Up), le morceaux comprend une hilarante participation de Prince, cette fois en tant que vendeuse d’une boutique outrée par l’objet. Sex Shooter était dès le départ le titre prévu pour être utilisé dans le film, qui s’appelle encore Dreams à cette époque. La version de Vanity dure 7 minutes. Elle sera réenregistrée avec Apollonia en fin d’année.

L’album fut abandonné en juillet 1983 lorsque Vanity décida de quitter l’entourage de Prince et de ne pas participer au film Purple Rain. Pour autant, il fallait trouver une remplaçante à Vanity pour les besoins du film. Des castings eurent lieu à Los Angeles en septembre et octobre 1983, qui ont donné lieu au recrutement de Patricia Kotero. Rebaptisée Apollonia, elle prend la place de Vanity non seulement dans le film mais aussi dans le groupe, qui devient alors Apollonia 6.

Héritage[]

A bien des égards, Vanity 6 est devenu un groupe culte qui a marqué le début des années 1980 et l'avènement du Minneapolis Sound, tant sur le plan visuel que musical. Des titres minimalistes comme Drive Me Wild ou Nasty Girl sont précurseurs d'un mouvement R&B/electro qui verra son heure de gloire dans les années 2000. L'humour corrosif distillé sur tout l'album est également l'une des marque de fabrique de Prince que l'on retrouvera ensuite sur beaucoup de ses productions, mais peut être jamais à un tel niveau.

Crédits[]

Side 1 Side 6
  1. Nasty Girl (5:10)
  2. Wet Dream (4:12)
  3. Drive Me Wild (2:31)
  4. He's So Dull (2:32)
  1. If A Girl Answers (Don't Hang Up) (5:34)
  2. Make-Up (2:40)
  3. Bite The Beat (3:12)
  4. 3 x 2 = 6 (5:24)

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